Galerie Michel Ferreri

Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.

Citations

  • Mélomane.
    Un homme qui entend Paméla Anderson chanter sous sa douche et qui colle…son oreille au trou de la serrure.
  • Quatuor.
    L’orchestre philharmonique de Corée du Nord après un série de concerts aux USA.
  • Migraine.
    Puissant contraceptif féminin.
  • Une femme demande a son mari a la fin d’un morceau classique joué au piano par un concertiste :
    « Chéri, que penses-tu de son exécution  » ?
    « Je suis pour « , dit le mari.
  • Chez Maxim’s, le vendredi soir, le smoking est obligatoire.
    Après la guerre, Sacha Guitry y dîne et marche pour rejoindre sa table.
    Il est pris pour un maître d’hôtel par un BOF qui vient dépenser l’argent gagné avec les allemands pendant la guerre.
    « Eh ! Toi, ou sont les toilettes  » ?
    Guitry se retourne, le regarde et lui dit :
    « Vous montez les escaliers, vous tournez à gauche, vous verrez une porte sur laquelle est écrit : Gentlemen, mais vous rentrez quand même « .
  • Sacha Guitry finit de jouer au théâtre et rejoint sa loge en enlevant ses gants. Son majordome l’attend et commence à l’aider à se changer.
    A ce moment, la porte de la loge s’ouvre et la vieille baronne de R**** entre et dit :
    « Oh, mon cher maître, vous avez été merveilleux comme d’habitude.
    J’organise Jeudi prochain un souper en votre honneur, vous ne pouvez pas refuser…  »
    Guitry continue d’enlever ses gants et dit : « Bien Madame, je serai des vôtres …  » La baronne s’éclipse dans des gloussements.
    Guitry se retourne alors vers on majordome et lui dit :
     » Tu diras à cette vieille peau que j’annule le souper chez elle Jeudi soir « .
    Manque de chance, la Baronne était revenue chercher son sac qu’elle avait oublié.
    Guitry la voit, et dit au majordome :
    « … Parce que je dîne chez Madame… « 
  • Lucien Guitry, le père de Sacha, joue une pièce avec une partenaire.
    Il porte une moustache et une barbe postiches.
    Soudain, il sent la moustache se décoller.
    Tout en interprétant son rôle, il se retourne et tente de la recoller.
    Rien a faire.
    Au bout d’un moment, agacé, il dit : « Je crois qu’on a sonné « , et sort de scène, laissait sa partenaire interloquée.
    En coulisses, il tente encore de la recoller, sans succès.
    Il arrache alors la barbe et la moustache, et rentre sur scène ou un « Oh !  » arrive de la salle.
    Sa partenaire, ne sachant que faire, tente un : « C’était qui ?  » et Guitry dit : « Un raseur « .
  • Il faut toujours épouser une jolie femme très convoitée, on en est débarrassé plus vite. (Guitry)
  • Pour avoir du succès avec les femmes, il faut traiter les soubrettes comme des duchesses et les duchesses comme des soubrettes.
    (Guitry)
  • Pour un Homme, être beau, ça fait gagner quinze jours.
  • Groucho Marx reçut un jour une lettre des avocats de la Warner Brothers :
    « Monsieur Marx, nous avons lu dans Variety qui vous allez tourner un film intitulé « Une Nuit a Casablanca « .
    Nous vous rappelons que nous avons tourné un film intitulé Casablanca, avec Humphrey Bogart, et que le titre de votre film pourrait porter préjudice au notre.
    Nous vous demandons donc de supprimer le mot Casablanca du titre de votre film « .
    Marx répondit :
    « Messieurs, je ferais comme vous le souhaitez, mais à partir d’aujourd’hui, je souhaite que vous ne vous appeliez plus Warner Brothers, car mes frères et moi étions brothers avant vous « .

    Le même, recevant sa carte de membre d’un club privé de Los Angeles :
    « Messieurs, je n’entrerai jamais dans un club qui accepte des gens tels que moi « .

  • Sa fille est refusée dans un club de natation parce qu’elle est juive.
    Il écrit
    « Messieurs, acceptez ma fille, elle n’est juive que par moi, elle ne se baignera que jusqu’à la ceinture « .
    (Groucho Marx)
  • L’argent est une chose très importante, surtout sur le plan financier. ( Woody Allen)
  • On félicite Woody Allen sur sa montre et il répond : « C’est un souvenir de mon pauvre père, sur son lit de mort il me l’a …vendue « .
  • Courir après les femmes n’a jamais fait de mal à personne.
    C’est les attraper qui est dangereux. (Anglais)
  • La bigamie c’est avoir une femme de trop, la monogamie aussi. (Heywood)
  • Toutes les héritières sont belles.
  • Guitry suit un enterrement.
    Son voisin lui demande :  » De quoi est-il mort  » ?
    Il répond : « On ne sait déjà pas de quoi il vivait ! « 
  • Il était beau comme Crésus.
  • Le cheval est le seul animal dans lequel on peut planter un clou. (Anglais, évidemment)
  • Philosophie : des réponses incompréhensibles à des problèmes insolubles.
  • La plupart des gens ne prient pas, ils mendient. (Shaw)
  • Bernard Shaw envoyait des invitations pour sa pièce qui était un four total, avec cette inscription : « Venez armés, l’endroit est désert ! « 
  • Bernard Shaw détestait Churchill, premier ministre à l’époque, qui le lui rendait bien.
    Pour la première de sa pièce, il est protocolairement obligé de l’inviter.
    Il lui envoie deux places avec un petit mot : « Venez avec un ami, si vous en avez un « .
    Churchill répondit : « Des obligations antérieures m’empêchent de venir a votre première, je viendrai a la seconde, si il y en a une « .
  • La rumeur dit que Sarah Bernhardt a été opérée et qu’on lui a coupé une jambe.
    A son retour sur les planches, on frappe les trois coups au début de la pièce et quelqu’un dans la salle dit : « La voila ! « 
  • Dans un grand théâtre parisien, on garde par humanité le vieux souffleur de 90 ans.
    Quand les comédiens ne savent pas leur texte, il leur dit : « C’est pas ça ! « 
  • Raimu boit un verre au Fouquet’s avec des amis quand un jeune auteur l’aborde :
    « Maître, je viens d’écrire ma première pièce, le rôle principal est pour vous, je vous en prie lisez la « .
    Raimu prend le manuscrit et lui dit du bout de lèvres qu’il la lira.
    Le jeune homme est ravi.
    Trois semaines plus tard, au même endroit, l’auteur revoit Raimu et lui demande son avis sur la pièce.
    « Jeune homme « , dit Raimu, « je vais jouer votre pièce mais il faut changer mon rôle pour en faire un idiot handicapé dans un fauteuil roulant « .
     » Comment, Maître, mais c’est supposé être un avocat de renom !
    Pourquoi voulez vous le changer ?  »
    Et Raimu lui répond : « Quand a la fin du premier acte, les spectateurs vont monter sur scène pour me casser la gueule, je leur dirai: vous n’allez pas frapper sur un infirme ! « 
  • Elle est une des ces femmes qui croient que 2 et 2 font 5 pour peu qu’elles pleurent beaucoup et font assez d’histoires.
    (Ce n’est pas de moi, je le jure !)
  • Elle était si paresseuse qu’elle ne faisait même pas son age.
  • Il était une fois une très jolie fille qui tirait le diable par la queue.
    Un jour elle se dit : « Pourquoi le diable ? « , et elle devint très riche.
  • La mère juive téléphone a l’aéroport : « A quelle heure il arrive l’avion de mon fils ? « 
  • Guitry dîne dans un restaurant et on lui apporte le homard qu’il a commandé.
    Il appelle le Maître d’hôtel:  » Comment se fait-il que mon homard n’ait qu’une pince ?  »
    Monsieur, les homards sont gardés vivants dans un vivier, et il arrive qu’ils se battent entre eux.  »
    Guitry : « Apportez moi le vainqueur ! « 
  • Churchill, mal placé dans un dîner, s’adresse a la maîtresse de maison : « Et a cette place, est-ce qu’on a le droit a tous les plats ? « 
  • Une femme devrait avoir 3 hommes en même temps : Un de 25 ans pour le choc, un de 40 pour le chic, et un de 60 pour le chèque. (Guitry)
  • Elle parlait si lentement que le temps de dire je ne suis pas celle que vous croyez, elle l’était déjà.
  • Parfois je me sens Ferrari Monica Belucci, parfois Bentley Coupé Hepburn Audrey.
  • J’ai toujours un billet open pour les pays chauds.
  • Elle ne portait rien qu’un peu
    D’essence de Guerlain
    Dans les cheveux.
  • Elle s’appelait
    Melody Nelson,
    Qu’a part moi-même personne
    N’a jamais pris dans ses bras
    Ca vous étonne
    Mais c’est comme ça.
  • J’ai essayé de donner à mon fils des racines et des ailes.
  • Verticalement
    Tu n’es pas une affaire
    Je sais bien
    Mais horizontalement
    C’est toi qu je préfère
    Et de loin
  • Elle disait (à son fils)
    Les mots des pauvres gens
    Ne rentre pas trop tard,
    Surtout ne prends pas froid.
  • Les industriels se servent de la recherche comme les ivrognes d’un réverbère : plus pour se soutenir que pour s’éclairer.
  • Avec d’autres bien sur je m’abandonne
    Mais leur chanson est monotone
    Et peu a peu je m’indiffère
    A cela il n’est rien à faire.
  • (Censuré)
    Lyane de Pougy, la célèbre demi-mondaine du début du siècle, avait pour amant passager un riche armateur.
    Celui-ci lui dit un soir: « Ma chère, si j’avais gardé tout l’argent que je vous ai donné, j’aurais pu acheter un cargo « .
    Lyane répond : « Et avec tout le sperme que vous avez mis en moi, vous auriez pu le faire flotter ! « 
  • Je n’ai jamais oté mon chapeau
    Devant personne.
  • La maîtresse fait l’appel a Mantes La Jolie :
    Ben Ahmed ? Présent !
    Ben Slimane ? Présent !
    Ben Chemoul ? Présent !
    Ben Oit ? Non Madame, moi c’est Benoit.
  • A Raimu , encore :
    « Maître, Maître, je viens vous présenter mon dernier livre !  »
    Raimu : « Ouf ! « 
  • Je suis venu, calme orphelin
    Riche de mes seuls yeux tranquilles
    Vers les hommes des grandes villes
    Ils ne m’ont pas trouvé malin.
  • Il parle si mal anglais que lorsqu’il demande une bière dans un bar à Londres, on lui apporte un ours.
  • Walk tall.
  • Le golf est une merveilleuse promenade dans la campagne gâchée par une petite balle blanche. (Churchill)
  • Et d’aventure
    En aventure
    De train en train
    De port en port
    Jamais je n’ai pu fermer ma blessure
    Je t’aime encore.
  • Dans l’avion : « Oh chérie, regarde, les gens en bas ont l’air si petits, on dirait des fourmis !  »
    « C’est des fourmis, idiot, on a pas encore décollé ! « 
  • Yves Mirande, célèbre revuiste du début du siècle, avait l’habitude d’apporter le livret de ses oeuvres a ses commanditaires en disant :  » Avec ça, votre argent va avoir du talent ! « 
  • Le même, racontant ses débuts dans le journalisme a Paris : « Au bout de 3 mois, j’avais réussi a vendre 3 articles: ma canne, mon chapeau et mon manteau ! « 
  • I see a red car and I want it painted black. (Rolling Stones)
  • Anthony Perkins dans Aimez Vous Brahms, Alain Delon dans Plein Soleil, Sean Connery dans Goldfinger, Helmut Berger dans Le Beau Monstre, et mon ami Laurent tout le temps…
  • Après du Mozart, le silence qui suit est encore de Mozart. (Guitry)
  • Un jour, Golda Meir re çoit un appel de Jimmy Carter :  » J’ai des ennuis avec les otages américains… Vous avez un grand Général qui pourrait me sortir d’affaire, c’est Moshe Dayan. Voulez vous me le vendre ?
    Golda Meir répond : Ok, je vous l’échange contre 2 généraux de chez vous : General Electric et General Motors.
  • Brigitte Bardot dans Vie Privée, Audrey Hepburn dans Vacances Romaines, Emmanuelle Béart dans tout, et les actrices italiennes des années 50/60 : Rossana Schafino, Elleonora Rossi Drago, Anna Maria Pierangeli, Rosanna Podesta, Virna Lisi et la reine Sophia.
  • Un jeune acteur dit a Louis Jouvet :  » Je n’ai jamais le trac.  »
    Louis Jouvet répond : « Vous verrez, ça viendra quand vous aurez du talent ! « 
  • Définitions de mots croisés de Tristan Bernard :
    Cinéma : muet de naissance.
    Entracte : Vide les baignoires et remplit les lavabos.
  • Et encore du Guitry :
    Il épouse en cinquième noces Lana Marconi et lui dit:
    « Les autres on été mes épouses, vous serez ma veuve. « 
  • Ma préférée :
    Sometimes I think that life is a tuxedo and that I am a pair of brown shoes. (Johnny Carson en 1975).

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